jeudi 10 janvier 2013

J + 3

Mardi le 8/Mercredi le 9:
La nuit n'a pas été si pire.  J'arrive même à parler un peu,  Mais il faut dire que les médicaments de l'hôpital sont très puissants.  L'infirmière vient prendre mes signes vitaux à toutes les 2h alors je fais de petites siestes. Je sens tout ce qui se trouve au dessus de ma lèvre du haut.  Le résident vient de voir pour m'examiner, ça fait un peu mal parce qu'il étire les lèvres pour aller voir les gencives.  Tout va tellement bien qu'il me dit que si mes radiographies sont belles, le chirurgien pourrait autoriser mon congé de l'hôpital ce soir.  Je reçois mon déjeuner.  Premier repas "solide" depuis 24h.  Je n'ai pas trop de misère à avaler.  La seringue passe juste entre mes dents du hauts et celles bas.  Pour déjeuner nous avons du pablum avec un soupçon de cassonade, un berlingot de lait et du jus d'orange que je n'ai pas bu parce que trop acide. On vient me chercher pour la radiographie.  De retour dans ma chambre je fais une autre sieste et c'est l'heure du dîner.  Je vous épargne les menus puisque c'est sensiblement toujours la même chose.  Quand finalement le résident revient me voir, il est très satisfait de mes radios et du fait que je m'alimente bien toute seule alors il est prêt à signer les papiers m'autorisant à retourner chez moi.  Après tout tant qu'à ne rien faire ici, autant ne rien faire dans mes affaires, non?  Non!  À la maison il n'y a pas de drogue puissante pour soulager la douleur ou pour m'aider à dormir.  Il n'y a que des Tylenol aux raisins pour enfant qui donnent mal au coeur après une gorgée et des Motrin tellement gros que j'ai de la difficulté à les avaler.  Oui j'ai mal.  Mal à la tête et aux oreilles.  Une giga-migraine avec les oreilles qui bourdonnent.  Et je n'arrive pas à bien dormir alors je suis fatiguée et qu'est-ce qu'on fait quand on est fatigué? On baille.  Essayez de bailler la bouche fermée.  Bref le moral est à zéro.



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